Selon l’OMS, la santé mentale est de plus en plus reconnue comme un facteur central de la santé au sens large du terme. De ce fait, la souffrance mentale qui peut être la conséquence du stress et de l’anxiété, est considérée comme un facteur sérieux de risque de maladie mentale et physique. Le lien souvent très complexe entre facteurs génétiques et psychosociaux est aujourd’hui démontré de façon robuste par des travaux scientifiques. Concernant l’enfant, les expériences précoces défavorables qui sont répétitives peuvent constituer un facteur de risque non négligeable, à la base de la constitution d’un terrain de fragilité psychologique. Celle ci peut être prémonitoire de difficultés sociales, émotionnelles et cognitives, et finalement de pathologies diverses. Le fait de créer et de développer de «bonnes relations» ou du moins suffisamment bonnes entre le bébé et son entourage, s’avère très structurant et constitue un mode de prévention favorable à un meilleur développement à la fois somatique et mental.